L'art de la catastrophe - ce soldat arrivé trop tard en haut de la colline, qui siffle vers la ville - et la ville ne lui répond pas : on comprend qu'elle a été désertée.
La façon aussi dont la tension est désamorcée par l'humour. L'humour de Tarkovski est un humour-limite - la marque d'un seuil à ne pas franchir, derrière lequel on se replie pour rester dans l'histoire.
La catastrophe comme un état de grâce, où le corps humain est observé méticuleusement, parce qu'on sait qu'il s'agit peut-être des derniers mouvements, derniers gestes de ce corps (que dira le dernier geste ? quel dernier signe l'homme laissera-t-il ?). On sait que la vie peut à tout moment s'interrompre. Et le film avec. Car le film est du côté de la vie. On fait de ces derniers instants un temps épique. Le corps est déjà étranger. Il ne reste presque plus rien.
La façon aussi dont la tension est désamorcée par l'humour. L'humour de Tarkovski est un humour-limite - la marque d'un seuil à ne pas franchir, derrière lequel on se replie pour rester dans l'histoire.
La catastrophe comme un état de grâce, où le corps humain est observé méticuleusement, parce qu'on sait qu'il s'agit peut-être des derniers mouvements, derniers gestes de ce corps (que dira le dernier geste ? quel dernier signe l'homme laissera-t-il ?). On sait que la vie peut à tout moment s'interrompre. Et le film avec. Car le film est du côté de la vie. On fait de ces derniers instants un temps épique. Le corps est déjà étranger. Il ne reste presque plus rien.
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