La métaphore bande encore.
On l'avait déjà bien compris dans Diary of the dead : les morts se sont infiltrés en territoires connus, ils sont parfois l'épouse, les enfants ou les pères des vivants. Il y a, au sein-même du 'clan', des étrangers. Ce qui réactive le clan, puisqu'alors on se met à compter ceux qui restent.
Quoi de plus logique ensuite pour Romero que de revisiter façon zombie le western ? Survival of the dead se passe sur une île, terre partagée entre deux bandes rivales menées par deux patriarches farouchement opposés l'un à l'autre. Une seule figure échappe à ce clivage : Jane, sur son cheval parcourant l'île, refusant la loi du père, sans pour autant se compromettre à celle d'un autre, héroïne romantique ET libertaire.
Deux clans, donc. Le père de Janet veut tuer tous les morts pour que l'île soit saine. L'autre grand manitou, Shamus (shame us, notre honte ?), tue les vivants et protège les morts. Shamus est donc ce qu'on appelle communément un conservateur.
L'une des (nombreuses) morales de cette histoire, est que l'on ne doit en aucun cas se résigner face au conservatisme, puisqu'il n'a qu'un seul objectif, exterminer l'adversaire (il ne pense qu'en terme d'adversité). Quoiqu'on accepte de lui, on y passe.
Une autre des morales est que la solution contraire n'est pas la plus éclairée. Elle reste patriarcale, clanique, obtuse. Elle est incapable de penser que le mort peut évoluer (c'est-à-dire manger autre chose que la chair des vivants - ce qui rendrait toute guerre caduque).
Il ne s'agit donc plus pour les quelques héros en survivance à s'échapper de la dichotomie ambiante (dans laquelle le monde dépeint semble être reclus - conservateurs ou démocrates, point barre), et à continuer leur lutte sur le continent. Hors de question de devenir patriarches à leur tour. Ils préfèrent se mêler au monde. Ce n'est donc pas seulement la métaphore qui bande encore, mais aussi la rébellion.
On l'avait déjà bien compris dans Diary of the dead : les morts se sont infiltrés en territoires connus, ils sont parfois l'épouse, les enfants ou les pères des vivants. Il y a, au sein-même du 'clan', des étrangers. Ce qui réactive le clan, puisqu'alors on se met à compter ceux qui restent.
Quoi de plus logique ensuite pour Romero que de revisiter façon zombie le western ? Survival of the dead se passe sur une île, terre partagée entre deux bandes rivales menées par deux patriarches farouchement opposés l'un à l'autre. Une seule figure échappe à ce clivage : Jane, sur son cheval parcourant l'île, refusant la loi du père, sans pour autant se compromettre à celle d'un autre, héroïne romantique ET libertaire.
Deux clans, donc. Le père de Janet veut tuer tous les morts pour que l'île soit saine. L'autre grand manitou, Shamus (shame us, notre honte ?), tue les vivants et protège les morts. Shamus est donc ce qu'on appelle communément un conservateur.
L'une des (nombreuses) morales de cette histoire, est que l'on ne doit en aucun cas se résigner face au conservatisme, puisqu'il n'a qu'un seul objectif, exterminer l'adversaire (il ne pense qu'en terme d'adversité). Quoiqu'on accepte de lui, on y passe.
Une autre des morales est que la solution contraire n'est pas la plus éclairée. Elle reste patriarcale, clanique, obtuse. Elle est incapable de penser que le mort peut évoluer (c'est-à-dire manger autre chose que la chair des vivants - ce qui rendrait toute guerre caduque).
Il ne s'agit donc plus pour les quelques héros en survivance à s'échapper de la dichotomie ambiante (dans laquelle le monde dépeint semble être reclus - conservateurs ou démocrates, point barre), et à continuer leur lutte sur le continent. Hors de question de devenir patriarches à leur tour. Ils préfèrent se mêler au monde. Ce n'est donc pas seulement la métaphore qui bande encore, mais aussi la rébellion.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire