Des espaces encombrés, des couloirs étroits, des oeuvres entreposées derrière des barreaux, une signalétique absurde - tout est fait pour que le spectateur se sente Hulot. Il suffit de se retourner un peu trop brusquement pour qu'un Dufy se décroche. La gène de l'homme de trop, c'est ce qu'on ressent quand on visite l'exposition conçue par Macha Makeïeff et Stéphane Goudet. On pourrait parler de mal-exposition (comme une malédiction - voir à ce sujet Tati jeter son scénario sous le décor de Playtime qui s'effondre).
Et puis, de pouvoir tourner autour d'éléments familiers (un fauteuil, un néon, un chapeau, la maquette de la maison de Mon oncle), mais qu'on n'avait vu qu'en deux dimensions, permet de prendre conscience de la profusion de signes dont Tati disposait, et de la précision avec laquelle il les employait.
Et puis, de pouvoir tourner autour d'éléments familiers (un fauteuil, un néon, un chapeau, la maquette de la maison de Mon oncle), mais qu'on n'avait vu qu'en deux dimensions, permet de prendre conscience de la profusion de signes dont Tati disposait, et de la précision avec laquelle il les employait.
4 commentaires:
Bonjour,
juste pour vous dire que ce n'est pas Tati sur la photo mais Prévert.
Sinon merci pour le lien.
oups...
... et puis la pipe c'est mieux que la clope.
Il y a eu une histoire de censure, paraît-il. On aurait voulu photochoper sa pipe...
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