C'est l'histoire d'un père apiculteur et de son fils. Ce qui les unit relève d'une tendresse infinie. Ils veillent l'un sur l'autre comme s'ils portaient un secret sidérant, et s'encouragent à garder ce secret. C'est d'ailleurs ce que le père dit au petit au garçon, qui veut lui raconter son rêve : "dis-le moi à l'oreille", suivi d'un "ne raconte tes rêves à personne". Pour se parler, ils chuchotent, car le garçon est encore très timide avec la parole. Et quand le père succombe à l'une de ses crises d'épilepsie, le garçon est là pour lui passer de l'eau sur le visage. Tout ceci se passe en douce, loin des regards plus inquiets de la mère.
Cette tendresse traverse l'écran. Les forêts sont magiques, les animaux merveilleux, et le monde des adultes bizarre. On pourrait craindre l'imagerie, mais c'est bien plus que cela : c'est la mélancolie faite film.
Cette tendresse traverse l'écran. Les forêts sont magiques, les animaux merveilleux, et le monde des adultes bizarre. On pourrait craindre l'imagerie, mais c'est bien plus que cela : c'est la mélancolie faite film.
2 commentaires:
En quelques phrases, vous faites rejaillir le film très précisément pour moi. Impression forte. J'attends de le revoir (en essayant de découvrir les deux autres auparavant), mais je trouve aussi qu'il échappe à l'imagerie. Bref, merci pour ce billet.
Merci à vous D&D.
Hâte de voir Milk, également, dont la sortie m'a échappé...
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