4 Corners, c’est le point de jonction entre les 4 états du Colorado, du Nouveau Mexique, de l’Arizona, et de l’Utah.
Le film de James Benning est découpé en quatre parties, chacune d’elles composée de 4 éléments : d’abord, la biographie d’un artiste ; ensuite, une œuvre de cet artiste, avec en voix-off une histoire qui a quelque chose à voir avec l’Histoire des Etats-Unis ; enfin, une série de plans fixes sur les lieux où cette histoire s’est déroulée.
Ces éléments influent les uns sur les autres, et c’est ce que Benning met en question : comment regardons-nous l’œuvre de l’artiste dont nous venons de lire la biographie ? comment entendons-nous une histoire tandis que nos yeux fixent une œuvre d’art ? comment regardons-nous ces lieux maintenant que nous savons quelque chose de leur Histoire ? C’est la question de la contamination. Et c’est la tentative de saisir un ensemble en le particularisant : construire un espace qui permettrait de voir tout l’espace.
4 coins qui eux-mêmes se répondent, formant un grand carré, ou un point de vue global avec 4 points de vue particuliers. 4 angles. Mais peut-être ces angles sont-ils trop droits, car tout cela reste très théorique, peu sensuel, et gagné d’avance.
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