Où l'on découvre que les Sioux avaient des dentitions parfaites, blanches, bien alignées, et souriaient comme dans les pubs pour Denivit.
D'accord, ça n'est qu'un détail. Mais que viennent faire les deux glands dorés sur le chapeau de Kevin Costner, si ce n'est accréditer une certaine perspective historique ?
(Ca coûte cher, de colorier des dents ?)
A moins qu'il ne s'agisse d'une conception esthétique particulière, où la beauté aurait à voir avec ce qu'on pose au-dessus de la cheminée.
Dans ce cas, c'est un film qui ressemble à son auteur. Kevin Costner est le genre de personnes qu'on pourrait poser au-dessus d'une cheminée.
Ce n'est pas un mauvais acteur, ni même un mauvais réalisateur. Simplement, on l'oublie vite. Il tourne peu. Et personne ne se demande jamais ce qu'il fait. Au moins il a la paix.
Danse-Avec-Les-Loups est loin d'être un mauvais film. Sans doute un peu trop long. On s'attarde sur des détails pas forcément passionnants. Le premier quart du film est majoritairement composé de pets et d'évanouissements. Pète-Et-Trébuche tarde à devenir Danse-Avec-Les-Loups. Entre les deux, il y a toute une partie Carte-Avec-La-Postale solennelle ni très marrante ni très digne.
Le film vaut surtout pour sa fin, décharge lacrymale ahurissante, de laquelle on ressort écoeuré (au sens de 'coeur arraché', comme ce que font les Sioux à tout être vivant qu'ils mettent à mort). Le Nouveau Monde commençait là, par la naissance de l'amour directement, puis continuait sur l'écoeurement, la dévitalisation du monde. Mallick avait un propos philosophique. Costner admire et s'indigne, et s'en contente. Sa gravité semble un peu feinte. Sa misanthropie blanche est limitée (au fond, il reproche surtout aux Blancs de péter). Mais il y a quelques moments poignants, très théâtraux, comme à la fin quand l'un des Sioux juché sur une colline crie à Kevin Costner : "vois-tu que tu es mon ami ?" Dans une telle phrase les mondes perdus du spectateur se précipitent. Mais ce n'est qu'une phrase. Un film d'une telle durée pour que si peu de temps passe au travers...
D'accord, ça n'est qu'un détail. Mais que viennent faire les deux glands dorés sur le chapeau de Kevin Costner, si ce n'est accréditer une certaine perspective historique ?
(Ca coûte cher, de colorier des dents ?)
A moins qu'il ne s'agisse d'une conception esthétique particulière, où la beauté aurait à voir avec ce qu'on pose au-dessus de la cheminée.
Dans ce cas, c'est un film qui ressemble à son auteur. Kevin Costner est le genre de personnes qu'on pourrait poser au-dessus d'une cheminée.
Ce n'est pas un mauvais acteur, ni même un mauvais réalisateur. Simplement, on l'oublie vite. Il tourne peu. Et personne ne se demande jamais ce qu'il fait. Au moins il a la paix.
Danse-Avec-Les-Loups est loin d'être un mauvais film. Sans doute un peu trop long. On s'attarde sur des détails pas forcément passionnants. Le premier quart du film est majoritairement composé de pets et d'évanouissements. Pète-Et-Trébuche tarde à devenir Danse-Avec-Les-Loups. Entre les deux, il y a toute une partie Carte-Avec-La-Postale solennelle ni très marrante ni très digne.
Le film vaut surtout pour sa fin, décharge lacrymale ahurissante, de laquelle on ressort écoeuré (au sens de 'coeur arraché', comme ce que font les Sioux à tout être vivant qu'ils mettent à mort). Le Nouveau Monde commençait là, par la naissance de l'amour directement, puis continuait sur l'écoeurement, la dévitalisation du monde. Mallick avait un propos philosophique. Costner admire et s'indigne, et s'en contente. Sa gravité semble un peu feinte. Sa misanthropie blanche est limitée (au fond, il reproche surtout aux Blancs de péter). Mais il y a quelques moments poignants, très théâtraux, comme à la fin quand l'un des Sioux juché sur une colline crie à Kevin Costner : "vois-tu que tu es mon ami ?" Dans une telle phrase les mondes perdus du spectateur se précipitent. Mais ce n'est qu'une phrase. Un film d'une telle durée pour que si peu de temps passe au travers...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire