Ca faisait dix ans que j'attendais ça : voir un autre film de l'auteur de Khroustaliov ma voiture.
Je suis un peu déçu mais pas découragé. Ce film-là sent l'adaptation littéraire, au sens d'un essai : le cinéaste s'applique à imposer son style à un matériau qui ne lui ressemble pas exactement, une histoire de guerre et d'amour, très mélancolique, qui fait penser à Un temps pour vivre un temps pour mourir de Douglas Sirk, trop loin de l'ordure délirante de Khroustaliov.
Evidemment on retrouve cette façon qu'a le cinéaste de faire dériver son récit en une myriade de mises en abîme sans lourdeur, sautant d'une catastrophe à un rêve, d'un sentiment à un visage, par des sons très purs extraits d'une matière chaotique. Mais là, quelque chose ne prend pas tout à fait, ou plutôt s'englue dans une somme de sentiments fictionnels pré-écrits et doit toujours recommencer à s'enrager.
Je suis un peu déçu mais pas découragé. Ce film-là sent l'adaptation littéraire, au sens d'un essai : le cinéaste s'applique à imposer son style à un matériau qui ne lui ressemble pas exactement, une histoire de guerre et d'amour, très mélancolique, qui fait penser à Un temps pour vivre un temps pour mourir de Douglas Sirk, trop loin de l'ordure délirante de Khroustaliov.
Evidemment on retrouve cette façon qu'a le cinéaste de faire dériver son récit en une myriade de mises en abîme sans lourdeur, sautant d'une catastrophe à un rêve, d'un sentiment à un visage, par des sons très purs extraits d'une matière chaotique. Mais là, quelque chose ne prend pas tout à fait, ou plutôt s'englue dans une somme de sentiments fictionnels pré-écrits et doit toujours recommencer à s'enrager.
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