
L’homme s’efforce de reprendre ses droits. Sur un grand lac gelé, il fait des trous, il scie, il pioche, il tronçonne. Il a perdu l’usage du monde. Il en a perdu l’aisance. La neige ne prend pas le paysage : elle vole l’homme, qui à cause d’elle ralentit, s’empêtre, abandonne. C’est l’héritage burlesque de Loznitsa : la difficulté comme point de vue.
Il finit toujours par se passer quelque chose dans les films de Loznitsa. La contemplation, à chaque fois, dérape. La documentation n’est pas celle d’un savoir. Quelque chose s’altère, se transforme, révolutionne au sein du plan. Loznitsa documente ce qui manque à la connaissance.

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